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ANOTHER


GENRE : Ma sorcière mal-aimée

REALISATEUR : Jason Bognacki

ANNEE : 2014

PAYS : USA

BUDGET 30 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Paulie Rojas, Maria Olsen, Michael Rappaport...


RESUME : Très jeune, Jordyn a été adoptée après le décès de ses parents. À vingt ans, il est temps pour elle de découvrir ses racines et la vérité sur ses origines pour le moins démoniaques…


MON HUMBLE AVIS

Tourné en 2 ans pour 30 000 $ environ quand il pouvait, le film de Jason Bognacki était censé représenter un hommage à un tout pan du cinéma de genre dont les têtes de proue seraient en autre, Dario Argento et Jess Franco. Le résultat final s'apparente plus à un épisode d'Hollywood night qu'à une œuvre référentielle comme citée dans le générique de fin.

La 1ère séquence est pourtant assez belle avec cette séance satanique dans une grotte. En revanche, la suite du film n'est pas du même tonneau car le réalisateur abuse de longs ralentis et d'images flous pour illustrer la descente aux enfers de Jordyn (Paulie Redding) traînant ses grands yeux noirs magnifiques comme une âme en peine. A la recherche de ses origines, elle devra subir tous les poncifs inhérents aux films sataniques avec l'apparition du chiffre 666 sur le réveil, du visage déformée dans le miroir de la sorcière ou diablotine Maria Olsen (vue dans Starry Eyes et dans Paranormal activity 3).

Pour illustrer la transformation de Jordyn qui commence à se faire posséder, Jason Bognacki use d'angles de prise de vu originaux (c'est bien connu que le diable se cache dans les angles, le coquin...) mais se perd dans une esthétique de téléfilm américain visuellement très laide. Le ponpon sur les cornes étant qu'entre deux dialogues de révélation avec la grand-mère possédée par l'esprit sain (c'est ce qu'on dit pour se rassurer), cette dernière s'oppose à sa sœur maléfique (mâchoire proéminente en avant) à coups de boules d'énergie « sangokesque » orangé visuellement raté et très cheap (Atari ou Amstrad ?)

Au final, Another n'atteint pas sa cible du fait d'un scénario éculé, de stéréotypes d'imagerie satanique, de références cinématographiques illisibles et d'un choix artistique visuel assez particulier. Difficile d'accès à part peut-être pour la jeune femme devant moi au pentagramme tatoué au bas de la nuque. Tiens, je pourrai en faire un moi aussi, mais où...


Note : 2 / 6

 

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