Ma pin-up du mois

L'as de pique
L'as de pique
PIFFF 2023
PIFFF 2023
Soirée Perles rares vampiriques à la Cinémathèque
Soirée Perles rares vampiriques à la Cinémathèque

Ma Blogothèque cinéphilique

Suivre le site
Suivre le site

 

ABRAHAM LINCOLN

 

GENRE : Faut le voir pour le croire...

REALISATEUR :Timur Bekmambetov

ANNEE : 2012

PAYS : USA

BUDGET : 69 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Benjamin Walker, Mary Elisabeth Winstead, Rufus Sewell...

RESUME : Lorsqu'Abraham Lincoln découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer les uns après les autres, à coups de hache. C'est alors que se révèle un chasseur hors pair, menant une guerre secrète sans précédent, avant même de devenir l'illustre figure de la guerre de Sécession.

  

MON HUMBLE AVIS :

Adapté d’un roman d’horreur, cet Abraham Lincoln est une sorte d’uchronie où les Etats-Unis seraient infestés de vampires et où le Président les découperait à coups de hâche. Sur un postulat de départ plutôt fun mais pas crédible pour un cent, Timur Wanted Bekmambetov réalise un film indigeste dont il a le secret, puisqu’il n’hésite pas à mélanger dans son kouglof les ingrédients les plus improbables. Horreur, kung-fu, guerre de sécession se côtoient ainsi dans un spectacle assez affligeant. Les effets spéciaux sont dignes d’une playstation 2.

Au lieu de s’attacher à faire exister et crédibiliser ce monde, le réalisateur abuse, comme à son habitude, des ralentis dans les scènes de combats comme dans un vulgaire wu xia pian du pauvre, et raccroche tant bien que mal l’Histoire à son gloumout.

Le résultat frôle le ridicule et franchit même la barrière de l’absurde dans deux scènes mémorables. La 1ère, lorsque Lincoln affronte un vampire au milieu de chevaux en furie. Ils se poursuivent en courant sur le dos des chevaux ! (on dirait la scène des singes dans le dernier Indiana Jones). Le pompon étant lorsque le vampire attrape un cheval par le sabot et le balance sur Lincoln, qui s’écrase sur lui, mais ce dernier se récupère et grimpe sur la selle... Jamais vu ça, ou alors si, dans les productions du sieur Bekmambetov...

Le bouquet final est atteint lors du climax dans un train lancé à toute allure, qui finira sa course en bas d’un pont en feu. Séquence qui n’aurait pas fait tache dans un James Bond ou un Mission impossible. Mais là... Il y aurait beaucoup à dire sur les incohérences des situations, sur la laideur de la photo et sur la (non)réalisation de l’ensemble.

 

A Noter : Dernière aberration dans le générique final. Ce film est une production Tim Burton... C’est pas possible. Il a juste mis son nom et à pris l’argent. Fais gaffe Tim, t’es en
train de te Bessoniser...

 

NOTE : 1 / 6

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0