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Dernier jour et palmarès à l'Etrange festival

Dernier jour à l’Etrange Festival avec le japonais Comme Un Lundi et sa boucle temporelle irrésistible (Ryo Takebayashi, 2022), et pour terminer et le sud-coréen The Roundup : No Way Out de Lee Sang-yong (2023) et le retour de Ma Dong-Seok dans une nouvelle aventure de notre Baloo policier préféré.

 

A l'année prochaine pour une 30e édition !

 

Roggy.

 

 

COMME UN LUNDI – Japon – 2022 - Ryo Takebayashi

Nouveau genre

 

Pitch : Des collègues d'une agence de publicité découvrent qu’ils sont piégés dans une boucle temporelle, condamnés à revivre chaque jour la même journée de travail...

 

Avec ce premier long-métrage, Ryota Takebayashi explore le genre du voyage dans le temps, ou plus précisément de la boucle temporelle déjà jalonnée par l’étalon Un Jour Sans Fin dHarold Ramis ou bien d’autres productions comme le très bon Timecrimes de Nacho Vigalondo. Le pitch est assez simple, des collègues de bureau se réveillent le lundi matin et revivent la même semaine éternellement. Japon oblige, les employés ont passé le week-end au bureau et ont dormi sur place, c’est leur boss qui les réveille en allumant les lumières. Le point de départ d’une histoire simple mais judicieusement amenée.

Le bureau va ainsi devenir le théâtre d’un remue-ménage temporel dans lequel les employés essayent de se sortir de ce cercle infernal en se convaincant les uns les autres qu’ils sont bien coincés là et refont sans cesse les mêmes gestes. Avec humour, le réalisateur construit un film totalement crédible où le fantastique se nourrit des réactions des personnages ou d’un pigeon se fracassant contre la vitre du bureau, point de départ d’une situation itérative dans laquelle les employés échafaudent un plan (digne d’une équation quantique) pour se délivrer de leur sort. En creux, il y aurait également une critique de la société nippone et des heures passées au bureau par des salariés toujours plus dévoués à leur entreprise.

Sans esbroufe ni redondance, le scénario plutôt malin tient la dragée haute a ses pairs en focalisant sur l’origine de leur malheur, à savoir leur boss qui serait l’instigateur, involontaire, de la situation à cause d’un bracelet supposé maudit. Soudés entre eux, nos héros s’entraident afin d’une part, de mettre un terme à leur souffrance, et par ailleurs de réaliser le rêve de leur chef. La dernière partie convoque ainsi une certaine mélancolie et une humanité bienvenue alors que le film est foncièrement drôle et divertissant. Là encore, Comme Un Lundi fait passer un message sur la qualité de vie en dehors du travail par le biais d’une bande-dessinée inachevée et sur l’aboutissement de ses propres rêves. Une très bonne surprise.

 

4,5/6

 

 

The Roundup : No Way Out – Corée-du-Sud – 2023 - Lee Sang-yong

En Mondovision

 

Pitch : Sept ans après sa précédente enquête, Ma Seok-Do traque les gangsters et les flics corrompus impliqués dans le trafic d’une drogue de synthèse qui fait des ravages.

 

Retour de notre ami Ma Seok-Do dans de nouvelles aventures, avec cette fois l’opposition de japonais, des yakuzas en l’occurrence, tatoués, adeptes des armes blanches et trafiquants de drogue pour couronner le tout. Troisième long-métrage de cette franchise de comédie à succès (plus de dix millions de spectateurs dans son pays), The Roundup : No Way Out est toujours porté par la carrure imposante et débonnaire de Ma Dong-Seok et ses éternels bourre-pif qui font très très mal. Il a pourtant face à lui une tripotée de gangsters bien méchants, mais notre héros, toujours accompagnée de son équipe de flics sympathiques, n’en pas vraiment cure. Pas grand-chose ne l’effraie pour notre plus grand bonheur.

La série The Roundup se déguste comme à l’époque de la sortie d’un Arme Fatale. On sait pourquoi on est là et l’intrigue (même si ici elle est relativement développée) importe peu, ce qui intéresse le spectateur c’est de retrouver les personnages qu’il suit depuis des années. Lee Sang-Yong reprend les rênes et chorégraphie cette sorte de buddy movie policier avec comme tête de gondole Ma Dong-Seok dont la première apparition à l’écran afin de régler leur compte à de petites frappes donne déjà le ton du film. Pas prise de tête mais une mise en scène et un humour au service de cette histoire de trafic de drogue.

Comme indiqué pendant la présentation, après les Vietnamiens, les Chinois, ce sont les Japonais qui font office de punchingball pour Ma Dong-Seok dans ce nouvel opus. Et ils sont plutôt véner, n’hésitant pas à découper leur adversaire lors de bastons très violentes et correctement filmées. Si le film n’est pas toujours très finaud, il se savoure avec plaisir avec des bagarres toujours aussi brutales et une comédie entretenue par les réactions des collègues de Ma Seok-Do face à ses ravages. Une bonne humeur communicative avec un héros dont le regard ressemble de plus de plus à un Stallone vieillissant pour notre plus grand bonheur. Forcément, il y aura une suite…

 

4,5/6

 

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