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THE WALKING DEAD

 

Saison 7 : 16 épisodes

Durée : 42 min/épisode

Date de création : 2011

Créateurs : Franck Darabont, Robert Kirkman

 

Note : 3,5/6

 

 

Honni par l’ensemble des commentateurs, cette saison 7 commence par un des épisodes sans doute le plus traumatisant du show. A à la fin du dernier épisode de la saison 6, notre petite troupe se retrouvait alignée à genoux devant Negan et ses hommes. Dès l’entame, deux personnages récurrents disparaissent sous les coups de la batte de base-ball du chef des Sauveurs avec une brutalité à la hauteur des effets de maquillage gore. On imagine bien Greg Nicotero, réalisateur de l’épisode, avoir mis la main à la patte pour concevoir les effets visuels de ce massacre terriblement éprouvant.

 

A la suite de ce choc, nos héros sont à la dérive, désemparés, dépouillés de leur humanité et de leur bien. Obligés de faire allégeance à Negan, ils vont errer sans but pendant un long moment à la recherche d’un abri et d’une nouvelle motivation. Le groupe est en décomposition et ébranlé dans ses certitudes. Ils auront pourtant 16 épisodes pour s’en remettre et se rebeller contre les Sauveurs.

La guerre des communautés

Finalement, cette saison n’est plus centrée sur les morts-vivants, relégués à un rang de faire-valoir, dont la menace est moins prégnante qu’avant. Mieux entraînés et surarmés, les survivants sont désormais regroupés en communautés à l’image d’Alexandria. Au fur à mesure, nous en découvrons d’autres comme La Colline avec son vieux chef Gregory (Xander Berkeley) attaché à des principes de soumission qui ne voit pas d’un très bon œil la présence de ces intrus. Un des personnages les plus emblématiques de la saison est le chef du Royaume, le Roi Ezekiel (Khary Payton) avec son tigre à ses côtés. Une communauté post baba-cool assez étrange découverte par Carol et Morgan, plus en retrait pour le coup. Derrière leurs murs respectifs, ils tentent de survivre même s’ils sont assujettis à Negan et doivent donner un tribut régulier en dédommagement d’une protection toute aléatoire.

L’homme est un loup pour l’homme

Débarrassé des rôdeurs (même si on les retrouve régulièrement), la menace prend sa source dans l’humanité restante. De fait, la saison se concentre sur ces hommes et ces femmes (ils n’ont jamais été si nombreux à l’écran) et leur destin respectif. Trop d’humains tuent l’humain diront certains. Pas mal d’épisodes sont ainsi consacrés à des personnages presque tertiaires envers lesquels le spectateur ne ressent pas vraiment d’empathie. Idem pour la romance entre Michon et Rick parfois trop appuyée qui aurait gagné à être resserrée, à l’instar du nombre d’épisodes trop important, sujet à remplissage et digressions. Un problème récurrent de la série. Difficile dans ces conditions de sortir un personnage du jeu, notamment les rôles récurrents supplantés par les petits nouveaux qui apportent un souffle nouveau à la saga.

Le Negan Show

Toujours accompagné de sa batte de base-ball entourée de fil de fer barbelé baptisée « Lucile », Negan (Jeffrey Dean Morgan) s’amuse comme un petit diable à martyriser ses congénères afin, principalement, de les rallier à sa cause ou à les exécuter dans le pire des cas. Un salop de premier à la blague facile et au sourire enjôleur qui se plaît à prendre son temps et son pied pour choisir le destin de ses opposants. Un personnage ambigu à l’allure de biker propre sur lui mais au sourire carnassier et ravagé par sa folie destructrice. Avec ses postures et ses déhanchés, Dean Morgan compose un personnage bavard et maniéré qui pourrait se rapprocher de celui de Johnny Depp/Jack Sparrow dans la saga Pirates des Caraïbes. Un brin cabotin, ce méchant reste néanmoins charismatique et l’origine d’une violence jamais démentie au fil des saisons (le supplice du fer à repasser).

 

Le temps de la révolte

Sous le joug des Sauveurs, les différentes communautés sont complètement soumises. C’est sans compter l’esprit de révolte de la bande à Rick qui, avant de mettre en marche la sédition, va aller d’humiliation en humiliation. Les morts de la communauté d’Alexandria se multiplient, certains les trahissent et les alliances avec d’autres groupes sont assez difficiles à monter. Notamment celui très particulier dirigé par Pollyanna McIntosh (The Woman) vivant dans une ancienne décharge. Au fil des épisodes, Rick tente de rallier à sa cause l’ensemble des communautés, rassembler des armes et mettre au point un plan afin d’éradiquer la menace de Negan.

 

L’assaut final

Mais en avant d’en arriver là, le chemin est tortueux (contrairement à l’ensemble des amoureux de la série, je ne me suis jamais ennuyé) et rempli de pièges. Dommage du coup que l’épisode final soit en deçà de l’attente suscitée. On aurait aimé une véritable guerre mais la fin tourne à l’escarmouche et annonce un conflit permanent pour la saison suivante. Malgré toutes ces scories, votre serviteur a encore pris du plaisir devant cette saison qualifiée de nulle par l’ensemble des critiques. Certainement moins réussie que les autres saisons et loin du comic book, The Walking Dead poursuit sa route tant bien que mal. Le plus gros reproche reste le trop grand nombre d’épisodes et de personnages. Mais, quand on aime…

 

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Commentaires: 7
  • #1

    Princécranoir (dimanche, 23 août 2020)

    Je ne suis pas encore arrivé au bout. Pour le moment je me spoile toute la suite en lisant les BD (même si beaucoup de choses divergent depuis longtemps). J'avoue que j'y prends davantage de plaisir. Les épisodes de mi-saison sont parfois un peu longuets...

  • #2

    Roggy (dimanche, 23 août 2020 20:09)

    Je n'ai jamais lu la bande-dessinée. D'autant plus que je ne suis pas certain qu'elle suive la série (et inversement). La série télé est également très bavarde mais je ne m'ennuie que très rarement. Globalement, il y a trop d'épisodes mais la plupart accrochent vraiment la rétine.

  • #3

    alice in oliver (mardi, 01 septembre 2020 15:39)

    Une saison 7 particulièrement prolixe. Il serait probablement temps pour la série de se revivifier et surtout de s'écourter !

  • #4

    Roggy (mardi, 01 septembre 2020 16:07)

    Il y a trop d'épisodes par saison, c'est une certitude. J'attends de voir la suite néanmoins car j'aime bien la série.

  • #5

    alice in oliver (mardi, 01 septembre 2020 17:17)

    j'avoue avoir un peu décroché. Je trouve que les saisons 7, 8; 9 et 10 ont perdu la fougue du passé

  • #6

    titi70 (samedi, 24 octobre 2020 16:38)

    Une saison pas forcement désagréable, mais, qui ne masque pas le fait que la série n'a plus grand chose à raconter depuis un bon moment déjà. Au passage, il été annoncé que la 11ème saison serait la dernière. Et, même si j'apprécie The Walking Dead, j'ai envie de dire qu'il est largement temps d'arrêter cette série.

  • #7

    Roggy (samedi, 24 octobre 2020 17:33)

    10 saisons, c'est déjà beaucoup. Et je pense aussi que la série s'est essoufflée. Pour l'instant, ce que j'ai vu m'a néanmoins assez satisfait.