Ma pin-up du mois

L'as de pique
L'as de pique
PIFFF 2023
PIFFF 2023
Soirée Perles rares vampiriques à la Cinémathèque
Soirée Perles rares vampiriques à la Cinémathèque

Ma Blogothèque cinéphilique

Suivre le site
Suivre le site

 

SCOTT PILGRIM VS THE WORLD

 

GENRE : Geek attitude

REALISATEUR : Edgar Wright

ANNEE : 2010

PAYS : USA/UK/Canada

BUDGET : 60 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Michael Cera, Mary Elisabeth Winstead, Kieran Culkin...

 

RESUME : Pour conquérir le cœur de Ramona Flowers, Scott Pilgrim doit d’abord combattre ses 7 ex maléfiques qui ont pour mission de le supprimer.

 

MON HUMBLE AVIS

Adaptation d’un comic book, Scott Pilgrim est construit à la manière d’une comédie adolescente complètement déjantée où l’aspect bande-dessinée fait partie du décor.

Même si le scénario possède une trame concrète, Edgar Wright, connu pour Shaun of the dead et Hot fuzz, parsème son œuvre de vrais trouvailles de mises en scènes et de gimmick rappelant très souvent la culture geek et les jeux vidéos. Les personnages sont ainsi présentés dans des petits encarts (il y a même une jauge de pipi qui descend à l’instar de des barres de vie dans les jeux de baston lorsque le héros va aux toilettes).

Scott Pilgrim ressemble à la fois à une comédie pour ado, avec l’humour acerbe d’un Judd Apatow (la présence de Michael Cera) et à un manga live où les onomatopées apparaissent à l’écran, façon Batman (la série des années 60) ou Kaboom de Gregg Araki. Contrairement à ce dernier, l’humour est ici plutôt potache, voire référentiel, en lien avec la culture des comics. Lors des combats, les personnages se déplacent, volent et se battent comme dans les dessins animés, dans un univers pourtant réaliste.

Si l’originalité est de mise, le film est quand même répétitif surtout dès que le héros est confronté à ses adversaires. Et, ce qui passerait assez bien dans un dessin-animé, devient ici redondant et atteint les limites du scénario. Les bons mots et les situations comiques ne suffisent pas à relancer l’intérêt d’un projet dont le second degré est la marque de fabrique.

Au final, si l’intention est bonne, Scott Pilgrim vs The World est lassant sur la longueur, même si certaines scènes sont réussies. Les dialogues sont pêchus et bien amenés entre Michael Cera et ses amis (dont son colocataire gay), mais le découpage un peu trop rapide et la clownerie permanente exclus de fait une partie des spectateurs.

 

NOTE : 3+ /6

Écrire commentaire

Commentaires: 7
  • #1

    tinalakiller (samedi, 05 avril 2014 11:48)

    Je comprends tes arguments dans ta critique, après, personnellement sans dire que j'ai adoré, j'ai beaucoup aimé l'ensemble. Disons que je trouve le délire second degré bien fait et assumé. Après, c'est clair, ça plaira pas à tout le monde.

  • #2

    laseancearoggy (samedi, 05 avril 2014 15:47)

    C'est vrai que je me suis senti exclu.

  • #3

    Deuxième Séance (mardi, 08 avril 2014 16:28)

    J'avais beaucoup aimé ce film, qui avait l'immense mérite d'aller au fond de son délire. D'une manière générale, je suis assez client des films d'Edgar Wright (qui, hélas, est souvent présent dans les colonnes de mon blog)

  • #4

    laseancearoggy (mardi, 08 avril 2014 18:26)

    Pourquoi hélas ?
    Moi aussi, son cinéma me plaît, mais là, le concept du film ne m'a pas convaincu.

  • #5

    Moskau (lundi, 21 avril 2014 17:41)

    Un film injustement passé inaperçu (enfin c'est le sentiment que j'ai). Un peu répétitif, certes, mais très drôle et réussi techniquement.

  • #6

    Deuxième Séance (lundi, 21 avril 2014 19:36)

    "Hélas" parce que j'ai dédié mon blog aux films qui ne rencontrèrent pas le succès lors de leur sortie (à tort ou à raison) ;-)

  • #7

    laseancearoggy (lundi, 21 avril 2014 21:13)

    Je comprends et je suis certain que ton blog ne s'épuisera jamais alors :)