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9 MOIS FERME

 

 

GENRE : Enfermé dedans

REALISATEUR : Albert Dupontel

ANNEE : 2013

PAYS : France

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Albert Dupontel, Sandrine Kiberlain, Nicolas Marié...

 

RESUME : Ariane Felder est enceinte ! C'est d'autant plus surprenant que c'est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c'est que d'après les tests de paternité, le père de l'enfant n'est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l'attend...

 

MON HUMBLE AVIS

Albert Dupontel est fou, mais un fou qui a du talent. Et ce n’est pas la 1ère fois qu’il officie en tant que réalisateur. Ces productions, dont le déjanté Bernie, possèdent toutes un grain de folie qui parcourt la pellicule, aux antipodes des standards des productions formatées françaises actuelles.

9 mois ferme ne déroge pas à la règle, et se hisse même dans le haut du panier de la comédie hexagonale. La folie des films de Dupontel s’ancre toujours dans une réalité sociale (la marginalité, l’exclusion...). Ici, c’est l’univers des avocats, des juges et des prévenus qui est mis en avant au travers de la vie monotone du juge Sandrine Kiberlain (particulièrement juste et drôle, qui mérite bien son César).

Dès que le personnage d’Albert Dupontel apparaît, le délire commence à s’installer. Revêtu de son costume d’éternel ahuri que l’on retrouve dans la plupart de ses films, Dupontel créée une réelle alchimie entre les deux personnages, ce qui nous vaut des scènes hilarantes, avec la confrontation de deux mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Pour autant, Dupontel n’en oublie pas la mise en scène et l’écriture de son scénario qui ne s’éparpille pas dans tous les sens (le film fait environ 1h15).

La deuxième partie du film est la plus drôle car elle réserve des scènes d’anthologie, à la limite de l’absurde (Sandrine Kiberlain qui revoit sa nuit et sa rencontre avec Dupontel grâce aux caméras de surveillance). La scène la plus drôle étant sûrement celle où Dupontel explique comment le vieil homme est mort, à coups de flash-back désopilants. Dans ses moments, on retrouve la patte de l’amuseur qui fait référence autant à la bande-dessinée qu’à l’univers non-sensique des Monty-Python, parangon absolu de l’auteur du Créateur (Terry Gilliam fait une apparition).

Au final, 9 mois ferme est une comédie très réussie, et surtout un bon film tout simplement, qui s’apprécie jusque dans ses détails. Dupontel a un avocat commis d’office bègue et complètement nul à mourir de rire. Voir aussi Jean Dujardin qui fait les traductions en langage des signes.

 

NOTE : 4+/ 6

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Commentaires: 2
  • #1

    Mr Vladdy (vendredi, 28 mars 2014 00:56)

    C'est vrai que c'est une comédie très plaisante. J'aurais peut être aimé un ton plus acide ou plus de folie (j'ai sans doute mis la barre très haute dans mes attentes avec Dupontel) mais j'ai passé un excellent moment et je reverrais volontiers ce film :)

  • #2

    laseancearoggy (samedi, 29 mars 2014 08:32)

    C'est vrai que le film est un peu lent et conventionnel dans sa 1ère partie, jusqu'à l'arrivée de Dupontel. Mais, quand on voit le niveau de la comédie française en ce moment...