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LAZARUS EFFECT


GENRE : Somnambulisme dangereux

REALISATEUR : David Gelb

ANNEE : 2015

PAYS : USA

BUDGET : 3 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Olivia Wilde,Mark Duplass, Evan Peter...


RESUME : Une équipe de chercheurs universitaires découvre comment ramener les morts à la vie. Ils n'imaginent pas ce que leurs expériences vont déclencher.


MON HUMBLE AVIS

La société "Blumhouse" de Jason Blum est passée maître dans la production de bandes horrifiques à petit budget (un peu comme le fait Sam Raimi avec la sienne, mais sans la même réussite artistique). Cela va de Insidious, à Sinister, en passant par American nigthmare, sans oublier la franchise ultra essorée et ultra lucrative des Paranormal activity. Un petit cheptel de films de trouille plus ou moins réussis auquel il faut ajouter ce Lazarus effect qui flotte légèrement au-dessus de la moyenne.

Certes, le film n’est pas révolutionnaire. Il possède même les archétypes du film de genre low cost. Un lieu fermé, une bande de personnages prête à se faire dessouder et des jumps scares récurrents. Mais, alors faut-il quand même se risquer dans les couloirs du laboratoire ? La réponse est oui, si on apprécie le jeu (ou la plastique agréable soyons honnête) d’Olivia Wilde (Cow-boys et envahisseurs, Tron l’héritage) ou celui de Mark Duplass (perso, plus que sa plastique...) vu dans Safety not guaranted. Surtout, si on est intrigué par cette histoire ressemblant à un mix de L’expérience interdite et de Simetierre, avec un petit côté Cujo. Parce que le premier a revenir du paradis des chiens la bave aux crocs n’est autre qu’un brave toutou aveugle au comportement troublant.

Si le pitch est intéressant, force est de constater que David Gelb ne le porte jamais au pinacle de la série B, malgré une belle photographie (comme c’est souvent le cas chez "Blumhouse"), de bons effets visuels et un scénario classique correctement mis en scène. Côté revers de la médaille, le huis-clos et le développement de l’intrigue. Délaissant toute portée métaphysique pour se consacrer aux conséquences du retour à la vie, Lazarus effect appuie essentiellement sur des séquences pour faire sursauter le spectateur en jouant sur la lumière et le son. Des scènes très prévisibles qui transforment alors le métrage en film de couloirs allant même jusqu’à rendre un hommage involontaire au Lucy de Besson (et pas au Lucy de Pascal Obispo).

Dommage car ce petit film au pitch old-school partait bien mais se retrouve limité par son budget (est-ce encore une excuse ?) et son désir de ne pas choquer le clie... le spectateur outre mesure. Ainsi, si quelques réflexions sur la religion et la science sont esquissées, la morale reste sauve parce que celui qui se prend pour Dieu en réveillant Lazare prend gare ! (oups...). Au final, Lazarus effect est une petite série B pas désagréable à regarder malgré son "petit" traitement (1h20 au compteur), avec son lot de rebondissements (très anticipables) et de séquences horrifiques en direct de l’au-delà (très soft, on n’est pas chez Fulci non plus...).


NOTE : 3/6

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Commentaires: 8
  • #1

    Rigs Mordo (jeudi, 13 août 2015 20:41)

    Je l'ai en DVD, pas encore vu, mais je l'ai surtout pris pour Olivia Wilde, qui me fait fondre! Sinon le scénario semble old-school à te lire, tu le précises d'ailleurs, très typé 80's. Donc je verrai ça avec plaisir, je pense :)

  • #2

    Roggy (jeudi, 13 août 2015 21:03)

    A la vision du film, je comprends que tu sois prêt à perdre ta chemise et vendre tes vieux fanzines pour acheter un DVD avec la donzelle. En plus, pour le même prix, tu auras un chien (peut-être aussi à ton goût mais ceci ne me regarde pas...).

  • #3

    Avel (vendredi, 14 août 2015 10:12)

    Je crois que tu viens d'écrire la première critique globalement positive sur ce film (que j'ai pu lire, du moins).
    Pas encore vu, et je ne suis pas une grande fan d'Olivia bien que j'ai adoré son rôle dans la série "Dr House".

  • #4

    Roggy (vendredi, 14 août 2015 11:44)

    Je sais que je suis "gentil" en général et, casser pour casser ne m'intéresse pas (sauf quand cela se justifie :) ). Je pense que le film est loin d'être mauvais, mais attention, on n'est pas en présence d'un chef-d’œuvre non plus !

  • #5

    Alice In Oliver (vendredi, 14 août 2015 16:42)

    Pour moi rien d'autre qu'un resucé à peine dissimulé de l'expérience interdite dont il reprend peu ou prou le même scénario. Bref, un sombre navet à mes yeux

  • #6

    Roggy (vendredi, 14 août 2015 17:23)

    Je comprends ton avis mais je serai plus magnanime que toi au final pour toutes les raisons évoquées plus haut (3/6 c'est juste la moyenne en même temps). D'un coup, je me sens bien seul au milieu de cet océan d'incompréhension... :)

  • #7

    Kapalsky (lundi, 07 septembre 2015 09:53)

    C'est super couillon, parce que le pitch est super prometteur, et les premières minutes font illusion, laissant penser à une vraie réflexion sur le sujet. mais film de genre oblige, on retombe dans le truc de possession, et perso à partir de là j'ai décroché. :s

  • #8

    Roggy (lundi, 07 septembre 2015 10:09)

    Je comprends ton ressenti et tu as parfaitement raison. J'aime bien aussi le point de départ. Dommage que le film ne tient pas toutes ses promesses.