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HOUSEBOND


GENRE: Paranormal hobbit

REALISATEUR: Gerard Johnstone

ANNEE: 2014

PAYS: Nouvelle-Zélande

BUDGET: 350 000 $ NZD

ACTEURS PRINCIPAUX:Cameron Rhodes, Rima Te Wiata, Glen-Paul Waru...


RESUME: Une cambrioleuse à la petite semaine est assignée au domicile parental pour purger sa peine. Mais cette demeure en apparence tranquille se révèle habitée par un (des ?) curieux invité(s)...


MON HUMBLE AVIS

Il n'est pas rare de voir des comédies fantastiques, mais rares sont celles qui sont abouties (par exemple tous les films des frères Wayans) comme ce Housebound montrant au passage qu'il n'y a pas que des hobbits et des gobelins sur les terres australes.

Housebound est donc un film qui pioche à la fois dans la comédie, l'épouvante et les maisons hantées. Un attelage qui tient bien la route porté par une énergie communicative dès la scène d'ouverture où des pieds-nickelés tentent de voler un distributeur automatique d'argent. Une entame à l'image du film, où le réalisateur joue sur les relations conflictuelles entre la mère et sa fille Dennis (Cameron Rhodes), obligée de rester à demeure. Une maison qui d'ailleurs semble abriter des entités surnaturelles.

Dans cette 1ère moitié du métrage, on est très clairement dans le film de maisons hantées. La force du film est de parvenir à surprendre le spectateur en respectant les codes du genre, tout en gardant une fraîcheur et un humour permanent, grâce aussi à une pléthore de seconds rôles aux caractéristiques exacerbés comme l'agent de probité, le surveillant de Dennis adepte des sciences occultes (il a trop vu Paranormal activity) et des flics pas très futés. On pourrait aussi reprocher le film des productions anglaises de Simon Pegg et Edward Wright.

Si le film patine un peu en son centre du fait du développement de l'enquête pour connaître les origines de la maison et de ses anciens habitants, Housebound reprend sa fibre comique et enlevé dans un dernier acte totalement hilarant. Le film se transforme alors en une sorte de home invasion qui fait très mal. Des scènes drôles doublées d'une violence graphique bienvenue qui amènent le film vers les terres bien connues d'un Peter Jackson à ses débuts.

Housebound possède donc une énergie communicative transpirant en permanence de ses acteurs et de son scénario malin qui se termine en apothéose.


NOTE : 4+ / 6

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