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HARD TO BE A GOD

 

GENRE : Il est difficile...

REALISATEUR : Alexeï Guerman

ANNEE : 2013

PAYS : Russie

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Leonid Yarmolnik...

 

RESUME : Un groupe de scientifiques est envoyé sur Arkanar, une planète placée sous le joug d’un régime tyrannique à une époque qui ressemble étrangement au Moyen-Âge. Tandis que les intellectuels et les artistes sont persécutés, les chercheurs ont pour mot d’ordre de ne pas infléchir le cours politique et historique des événements. Le mystérieux Don Rumata à qui le peuple prête des facultés divines, va déclencher une guerre pour sauver quelques hommes du sort qui leur est réservé…

 

MON HUMBLE AVIS

Heureusement que le pitch était là pour comprendre un film totalement hermétique pour un non-initié. N'ayant jamais vu un film de Guerman, et après une présentation qui nous a décrit le film comme un mélange de Tarkovski, Kubrick et Jodorowsky, on ne pouvait que s'attendre à une œuvre brillante.

Il est difficile d'être un Dieu est l’adaptation d'un livre de SF culte en Russie d'Arkadi et Boris Strougatski. Tourné en plusieurs fois et sur plusieurs années, le film est une expérience très bizarre et déroutante qui dure quand même 2h50 ! Et pendant tout ce temps, on suit les errements d'une société primitive avec à sa tête un homme qui se fait passer pour un Dieu. Tout le film est résumé dans cette phrase...

Car, porté par une caméra littéralement collée contre la tête des acteurs (certains passent devant, d'autres la fixent) le film est construit sur de longs plans séquences où on voit les personnages cracher, vomir, se frapper et déclamer des dialogues qui n'ont aucun sens, dans un noir et blanc brumeux sous une pluie permanente et dans une boue remplie de merde.

Je lis partout que c'est un chef-d’œuvre du cinéma, c'est donc que je suis très con ou que je n'ai pas eu les clés pour pénétrer ce film hermétique et abscons qui ne raconte rien ou presque en 3 heures de métrage. Une expérience très loin de Kubrick ou Tarkovski (le film n'est pas contemplatif) filmée comme un huis-clos, quasiment sans plan de paysage extérieur. Un film qui m'a semblé très vain dans son propos et dans sa forme.

Une expérience visuelle qui a largement sa place dans un musée d'art contemporain. Je suis partie au bout de 2 heures quand j'ai compris qu'il ne se passerait rien de plus qu'une répétition de scènes difficilement compréhensibles... quelquefois, il est difficile d'être un spectateur.

 

Note : 2 / 6

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