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CURTAINS


GENRE : Le rideau déchiré

REALISATEUR : Richard Ciupka

ANNEE : 1983

PAYS : Canada

BUDGET : 3 700 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Samantha Eggar, John Vernon, Linda Thorson...


RESUME : 6 jeunes actrices sont invitées à venir passer un week-end d'audition chez un célèbre producteur, Jonathan Stryker, qui offrira un rôle de rêve à la meilleure d'entre elles. Celui-ci s'étant débarrassé de son actrice principale (et compagne) en la faisant interner, il doit lui trouver une remplaçante pour son plus grand film. Cependant, un mystérieux tueur masqué va venir se joindre à la fête...


MON HUMBLE AVIS

Les années 80 sont un vivier pour les slashers comme Halloween, Vendredi 13 pour ne citer que les plus célèbres. Curtains s’inscrit donc dans cette mouvance horrifique même si le film ne restera pas dans les annales du genre (qui n’est pas un titre de film porno) mais à ranger des productions moins connues comme The Burning ou Final Exam.

Avec son affiche simple mais efficace, on aurait tendance à penser que le film serait paré d’un mystère où trônerait l’image d’une poupée maléfique. Comme souvent, le contenu de ces affiches est mensonger, la poupée n’est pas animée, et justifie ses apparitions inopinées (en plein milieu d’une route, sous la neige...) comme annonciatrice de tragédie. Dommage que le concept ne soit pas exploité car son potentiel effrayant aurait pu rehausser l’intérêt du film. Pourtant, alors que le métrage commence bien avec une séquence d’ouverture dans l’asile, l’intérêt général retombe rapidement.

Parce qu’il faut bien avouer que Curtains manque de beaucoup de choses, à commencer par un scénario trop ronronnant pour laisser éveiller le spectateur et des meurtres aux préliminaires très longs (la poursuite sur la glace est certes bien amenée) pour un résultat assez plat et dénué d’effets sanglants (il faudra se contenter d’une tête dans la cuvette des toilettes). Ceci est d’autant plus déroutant que le tueur s’acharne sur les actrices avec des armes contondantes (couteau, serpe, hache) et possède un certain charme avec son masque de femme-sorcière aux cheveux roux-orangés (il ressemble un peu à Michael Myers mais avec des cheveux roux...).

Entre les meurtres, le réalisateur tente de montrer les rivalités des actrices par des dialogues et des séquences quelque peu soporifiques, d’où émerge Samantha Sherwood alias Samantha Egger (héroïne de Chromosome 3) qui s’oppose physiquement et avec son regard étrange à son compagnon Jonathan Stryker (John Vernon, vu dans Les rues de l'enfer). Des scènes assez molles jusqu’à un final un peu plus pêchu dans les coulisses d’un théâtre. Le réalisateur va ainsi utiliser les accessoires et les mannequins conférant une atmosphère morbide et giallesque à l’action. Au final, Curtains est une petite déception du fait d’un manque de rebondissements dans le scénario et de meurtres mal exploités, et ce malgré la révélation finale sur l’identité du tueur.


NOTE : 3-/6

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Commentaires: 2
  • #1

    Rigs Mordo (mardi, 27 janvier 2015 19:53)

    Slasher que je connais de nom mais pas encore vu, ça m'intéresse forcément vu que je kiffe bien le genre, forcément. Merci donc de m'en apprendre dessus, il faudra que je choppe ça! Joli trio de chroniques que tu nous sors là en tout cas ! :)

  • #2

    laseancearoggy (mardi, 27 janvier 2015 20:13)

    Je sais bien que tu es intéressé par ce petit slasher que tu disséqueras bien mieux que moi grâce à tes chroniques de feu. J'attends ça avec impatience...