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THE CALLING

 

GENRE : L'appel des morts

REALISATEUR : Jason Stone

ANNEE : 2014

PAYS : USA

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Susan Sarandon, Gil Bellows, Topher Grace...

 

RESUME : Fort Dundas est un petit village tranquille et sans histoire de l'Ontario. C'est la policière Hazel Micallef qui est chargée de faire appliquer la loi, apportant parfois ses problèmes personnels sur le terrain. Un jour, une vieille femme est retrouvée morte. Ce meurtre sordide est accompagné d'autres décès sanglants qui laissent présumer la présence d'un tueur en série qui sévit partout au Canada.

 

MON HUMBLE AVIS

Le film commence comme un polar dans la campagne américaine, dans un endroit où d’ordinaire, il ne se passe rien. Dans ce contexte de petite ville perdue, une mort énigmatique est toujours un événement. Surtout pour Hazel (Susan Sarandon) chef d’une police locale qui se compose en tout et pour tout de trois personnes.

A l’image des frères Cohen, le réalisateur s’attache d’emblée à caractériser ses personnages, surtout Hazel en femme paumée, dont la carapace fêlée laisse entrevoir des tourments, noyés par l’abus d’alcool. Une Susan Sarandon (The Rocky horror picture show), aux relations conflictuelles avec sa mère (Ellen Burstyn), très crédible en inspecteur imbibée de whisky et de certitudes quant à l’affaire qui prend de l’ampleur. Car les meurtres continuent et, au vu des scènes de crime, ont tout l’air d’émaner d’un tueur en série.

Dans sa première partie, The Calling fait penser à Fargo et aux films de Claude Chabrol, à cette ambiance décalée qu’on ressent dans les campagnes américaines, comme si tout le monde semblait coupable. Avec l’arrivée de l’inspecteur Ben Wingate (Topher Grace), le film se pare des attributs du film policier avec une enquête particulièrement difficile autour de meurtres qui ressemblent de plus en plus à un rituel. Des investigations qui conduiront la police vers des pratiques religieuses et des théories confinant le film aux lisières du fantastique.

Une deuxième partie beaucoup plus traditionnelle dans son déroulé qui focalise sur la résolution de l’enquête, pour retrouver un être charismatique et mystérieux aux pratiques macabres. The Calling est agréable à suivre grâce à une mise en scène sobre mais accompagnant bien les personnages (pas de jumps scares intempestifs), même si l’évolution des recherches semble par instants un peu trop faciles face aux indices et aux rapprochements faits par Hazel.

Au final, The Calling tient la route du petit polar prenant progressivement un virage plus glauque autour de pratiques religieuses ancestrales, dans une ambiance qui rappelle la série True Detective.

 

NOTE : 4 / 6

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Rigs Mordo (jeudi, 30 octobre 2014)

    Why not, ça peut être cool à te lire, en tout cas ça plaira à mon père "Fargo + Chabrol", tu as le combo gagnant pour lui, faudra que je note le film pour le lui conseiller!

  • #2

    laseancearoggy (jeudi, 30 octobre 2014 19:59)

    Attention, c plus une ambiance "Fargo" que Chabrol et ça tourne vraiment au film fantastique sur la fin. Sinon, le film se laisse regarder avec plaisir.

  • #3

    Rigs Mordo (jeudi, 30 octobre 2014 20:16)

    Il adore Fargo donc ne t'en fais pas, ça lui ira parfaitement je pense :)

  • #4

    laseancearoggy (jeudi, 30 octobre 2014 20:43)

    Ok, ça me rassure, si je dois aussi rembourser le papa :)