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THE FOLLOWING



Saison 2 : 15 épisodes

Durée : 42 min/épisode

Date de création : 2013

Créateur : Kevin Williamson


Note : 3+/6

La fin de la 1ère saison se terminait sur la "mort" de Joe Carroll dans un incendie. Enfin, personne n’était dupe sur le sort du personnage moteur de l’intrigue de The Following. Ainsi, c’est sans surprise que nous le retrouvons dès le départ de cette saison 2, en bonne forme, barbu et toujours aussi frappadingue.


Une saison en enfer

En plus de la disparition de Joe Caroll, l’ultime cliffhanger de la saison 1 voyait l’attaque chez Ryan Hardy et la mort de Claire à l’hôpital. Encore une fois, ce dernier subissait un traumatisme personnel. Pourtant, dès le départ de cette 2e saison, il a l’air plus apaisé avec l’anéantissement de son ennemi le plus intime et la dislocation de sa secte grâce à l’arrestation de la plupart de ses membres. Très vite, la série repart sur les chapeaux de roue avec l’apparition de nouveaux déglingos marchant sur les traces de leur idole.


Jumeaux maléfiques

Comme si la série manquait de tordus, les scénaristes introduisent la famille de Lily Gray accompagnée de ses fils jumeaux Luke et Mark. Des fans de Joe générant autour d’eux toute une noria de sbires prêts à tout pour commettre des exactions. Charmante, distinguée mais psychopathe, Lily Gray est interprétée par la vénéneuse danoise Connie Nielson qui a traîné sa longiligne allure dans de nombreuses productions hollywoodienne comme L’associé du diable ou Basic. A ses côtés, les jumeaux sont interprétés par le même beau gosse Sam Underwood, déjà aperçu dans les séries Dexter ou Homeland. Deux frangins fous du violent, adeptes du meurtre et de la mise en scène des cadavres qu’ils placent régulièrement autour d’une table pour organiser des repas familiaux. Si au début les Gray sont fascinés par Joe Caroll, voire attirés pour Lily, les rapprochements tournent au vinaigre. Enfin, plus au jus de merde entre serial-killer et détraqués du bulbe...

Bacon et ses amis

Côté « gentils » du show, Ryan "Kevin Bacon" Hardy continue à promener sa silhouette anguleuse dans un univers où la violence et la mort sont monnaies courante. Peut-être devenu philosophe après tout ce qui lui est arrivé, Ryan semble plus serein en apparence, se laissant même aller à une romance avec une journaliste. A tel point, qu’il paraît un peu effacé dans certains épisodes, mettant en lumière sa nièce Max (Jessica Stroup qui a joué dans Beverly Hills, la nouvelle génération et True Blood) et son fidèle Mike Weston (Shawn Ashmore) qui aurait tendance à devenir une sorte de cousin d’Hardy dans les débordements agressifs, notamment après l’assassinat de son père devant ses yeux. Mike prend plus d’ampleur dans cette saison comme un miroir noir de Ryan, sa vengeance chevillée au corps. Progressivement, les enquêtes se font en trio. Il faut dire, qu’entre le retour de Joe Caroll et l’émergence de la famille Gray, la police ne chôme pas.

Secte contre secte

Joe Caroll ayant perdu tous ses adeptes (hormis Emma toujours amoureuse éperdue), est obligé de repartir de zéro. Grâce à une ancienne connaissance, il intègre la secte de Korban avec son leader, Micah (Jake Weber, connu surtout pour être le compagnon de Patricia Arquette dans la série Medium) à la folie démonstrative. Des hommes et des femmes vivant en autarcie dans un camp retranché à la campagne sous le joug d’un gourou pratiquant la polygamie et le lavage de cerveau. Joe réussira à en faire sa marionnette pour utiliser les adeptes et les conditionner à sa cause. Désormais, Edgar Allan Poe est passé de mode. Caroll voit plus grand et se sert même des réseaux sociaux et des médias pour prodiguer sa folie au monde. Son énorme mégalomanie le poussant à tuer pour éliminer tous les intermédiaires et prendre le pouvoir. A l’image d’un James Purefoy qui a plus de consistance dans son jeu et rend son personnage à la fois empathique et haïssable.

Une saison 2 en mode Show Bis

Au petit jeu des comparaisons, cette 2e saison ressemble beaucoup à la première. En effet, le rythme est toujours d’enfer. Les incohérences de gestion de lieux et de temps sont aussi présentes. Si le scénario introduit de nouveaux personnages, force est de constater que la série tourne toujours autour de meurtres commis contre la population et d’enquêtes pour retrouver les coupables. De la même manière, le fait que Joe Caroll rejoigne la secte perdue au milieu des bois rappelle le château de la 1ère saison servant de base de lancement pour les adeptes. Il y a donc ce sentiment de redite qui se fait jour, même si The Following reste divertissant dans l’enchaînement des péripéties. On pourra reprocher le "toujours plus" des attaques et de la folie des personnages, mais cela correspond à l’ADN du show. A noter que Kevin Bacon semble ne plus avoir besoin de son pacemaker. Quand il court, il n’est plus essoufflé comme dans la saison précédente. Bizarre...

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Cette 2e saison, à l’instar de la précédente, multiplie les points de vue et les personnages. Certains disparaissent en cours de route, d’autres réapparaissent (et pas des moindres...). Peut-être un peu trop pour ne pas tomber dans une routine malgré tout présente une fois tous les enjeux dévoilés. La famille Gray veut se venger de Joe Caroll tandis que Ryan Hardy fait feu de tout bois pour résoudre les mystères (trop facilement d’ailleurs). A ce petit jeu, tout le monde se retrouve concerné par les événements, soit blessé, soit kidnappé comme un personnage récurrent de la saison 1 qui sera aux centres des convoitises.

Caroll et Hardy

Un ultime kidnapping qui aura pour conséquence un revirement assez inattendu, voyant Ryan et Joe s’associer pour mettre fin aux manigances des jumeaux et de la jolie matrone blonde. Une fin de saison assez réussie où les bons mots et cet attelage contre nature parviennent à captiver le spectateur comme dans un buddy movie. De plus, leur antagonisme mis de côté, on constate que le duo fonctionne plutôt bien, un peu à l’image de la relation Will/Hannibal dans la série éponyme. Est-ce un changement de direction pour la suite ou un épiphénomène ? La fin de la saison apportera des réponses à ce sujet.


Au final, la 2e saison de The Following s’avère un peu en dessous de la précédente saison, notamment parce qu’elle n’amène pas grand-chose dans la mythologie de la série. Certes, elle introduit de nouveaux personnages, en fait disparaître d’autres, mais le schéma et la ligne directrice du show sont globalement les mêmes. Pas vraiment d’innovation donc, à part le plaisir de retrouver les personnages et des acteurs comme Kevin Bacon et James Purefoy. Et forcément, une 3e saison a vu le jour...

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Commentaires: 7
  • #1

    tinalakiller (samedi, 14 novembre 2015 00:51)

    Je comprends ce que tu veux dire pour l'effet de redite (et effectivement c'est vrai que Bacon est plus "sportif" dans cette deuxième saison malgré son pacemaker !) mais bon sang j'ai trouvé ça aussi addictif que la première saison ! Je pensais pas que l'histoire pourrait continuer au-delà d'une première saison et que je trouve que les scénaristes ont tout de même réussi à relever ce défi très difficile selon moi :)

  • #2

    Mr Vladdy (samedi, 14 novembre 2015 11:06)

    Pas encore vu cette saison 2 mais vu que j'avais bien aimé la première saison, j'essaierai quand même de voir la suite dès que je le pourrais.

  • #3

    ChonchonAelezig (samedi, 14 novembre 2015 15:19)

    Je l'ai notée dans ma liste, celle-là, ça m'a l'air bien sympa !

  • #4

    Roggy (dimanche, 15 novembre 2015 20:19)

    A Tinakiller,
    J'ai trouvé également la série addictive et l'envie de voir chaque épisode malgré une intrigue assez redondante. A voir la suite lors de la saison 3...

  • #5

    Roggy (dimanche, 15 novembre 2015 20:22)

    A Mr Vladdy,
    Malgré quelques défauts, je pense que tu pourrais aimer cette série policière, notamment pour la prestation des acteurs.

  • #6

    Roggy (dimanche, 15 novembre 2015 20:32)

    A ChonchonAelezig,
    Tu en feras peut-être un retour alors ? :)

  • #7

    Roggy (vendredi, 18 mars 2016 19:50)

    jjgjh