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THE DOBERMAN GANG

 

GENRE : Zeus et Apollo

REALISATEUR : Byron Chudnow

ANNEE : 1972

PAYS : USA

BUDGET : 500 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Byron Mabe, Hal Reed, Julie Parrish..

 

RESUME Trois truands, Eddie, Jo et Sammy, ratent tous leurs coups. Joan, une serveuse, vient se joindre à eux. Eddie a alors l'idée de dresser six Doberman à attaquer les banques.

 

MON HUMBLE AVIS

The Doberman gang n’est pas la suite du Doberman de Jan Kounen. C’est un film beaucoup plus sage dans son contenu et dans ses images. Rien à voir non plus avec le chien de la série B mineure, Zoltan, le chien sanglant de Dracula d’Albert Band (zoophile va...). Si le pitch de base est assez sympathique, le film de Byron Chudnow est plutôt mou de la papatte jusqu’au casse final.

En effet, la tension dramatique est absente de tout le métrage du fait de la mise en place des situations. Le gang en question est ainsi composé d’une bande de pieds nickelés qui s’improvise dresseurs de dobermans avec l’aide d’un ancien militaire. On aurait alors pu s’attendre à une ambiance lourde, mais le parti pris choisi par le réalisateur est plutôt à la rigolade entre musique de l’époque à la Cosby show et ralentis lors de l’entraînement des chiens digne d’une publicité pour Royal Canin. Sans parler de la VF qui nous distille des dialogues qui pourraient faire office d’une soirée bis à la Cinémathèque.

The Doberman gang est donc un film de casse mais dont les voleurs ont été remplacés par des chiens. Ils seront tous revêtus de sacoches pouvant contenir 50 000 $. D’ailleurs, pour les reconnaître, ils sont affublés du nom d’un gangster célèbre comme Dillinger ou Bonny. Même si le film n’est pas très long, la préparation du casse et l’entraînement des toutous est un peu ennuyeux et redondant. Du coup, on a droit à des ballades et un rapprochement entre le militaire et la femme du cerveau du coup pour allonger la sauce sur une durée réglementaire.

Arrive enfin à la dernière bobine le hold-up par les six chiens. Alors qu’ils paraissent dociles, les dobermans sont dressés et dirigés (grâce à des ultras-sons) pour accomplir chacun une tâche bien précise (le rôle d’un des chiens est de transporter dans sa gueule un message contenant les instructions que les employés doivent respecter. Ce qui nous vaut un moment assez drôle). On ne mégotera pas trop sur la véracité du résultat, mais la séquence du casse est bien réalisée, surtout que les chiens sont dressés pour anticiper les mouvements des personnes dans la banque. Comme dans Dressé pour tuer de Samuel Fuller, ils montrent les crocs (un flic se fait mordre quand il tente de sortir son arme) et chacun accomplit sa tâche avec abnégation. La fin de The Doberman gang se révèle sympathique et assez morale pour un film qui ne restera dans nos mémoires que pour l’originalité de l’idée de voler une banque grâce à des chiens.

 

NOTE : 3 / 6

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Commentaires: 5
  • #1

    Rigs Mordo (mardi, 19 août 2014 20:52)

    Idée rigolote, l'affiche est en tout cas plutôt sympa. Tu as en tout cas déniché une bizarrerie on dirait !

  • #2

    laseancearoggy (mardi, 19 août 2014 20:55)

    L'idée de base est effectivement très originale. Dommage que le film ne soit pas au niveau de son affiche ! Ca aurait pu être une série B de toute beauté :)

  • #3

    alice in oliver (jeudi, 21 août 2014 07:06)

    L'affiche donne terriblement envie de le voir. Hélas, le film ne semble pas tenir les promesses annoncées en matière de nanardise

  • #4

    laseancearoggy (jeudi, 21 août 2014 18:58)

    Comme souvent, les affiches sont trompeuses (malheureusement) et ce film ne déroge pas à la règle...

  • #5

    robert hardouine (vendredi, 16 février 2018 23:44)

    j'ai envie de le voir